Montréal, le 17 octobre 2012 – Malgré toute l’aide dont elles semblent bénéficier, les entreprises québécoises sont de loin les plus lourdement taxées au pays, voire en Amérique du Nord (à l’exclusion du Mexique). Dévoilé aujourd’hui dans le rapport Productivité et prospérité au Québec – Bilan 2012 du Centre sur la productivité et la prospérité (CPP) de HEC Montréal, ce constat a de quoi surprendre. « Sachant qu’à l’échelle planétaire, les gouvernements s’efforcent depuis plusieurs années d’alléger le fardeau fiscal pour attirer ou retenir les entreprises et les capitaux sur leur territoire, il y a lieu de se demander si le Québec adopte les bonnes stratégies pour accroître son niveau de vie », s’interroge Robert Gagné, directeur du CPP.