Montréal, le 14 novembre 2016 – Alors que le bénéfice net réel de la Société des alcools du Québec (SAQ) est aujourd’hui 1,7 fois supérieur à ce qu’il était en 1989, la productivité de la société d’État stagne, quant à elle, depuis cette période. Autrement dit, aucun gain de productivité n’a véritablement été dégagé depuis la fin des années 80. Voilà le principal constat tiré d’une récente étude réalisée par le Centre sur la productivité et la prospérité – Fondation Walter J. Somers de HEC Montréal (CPP). « Loin d’être sans conséquences, cette conclusion indique que le gouvernement du Québec n’a pas pleinement tiré profit de la commercialisation de l’alcool, déplore Robert Gagné, directeur du CPP. En négligeant l’importance de l’efficacité de la SAQ, le gouvernement a renoncé à des revenus supplémentaires potentiels, ou alors il a contraint les consommateurs à payer plus cher pour leur alcool. »

Lire le communiqué