Montréal, le 15 juin 2023 – Alors que la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) a conclu son année financière avec la plus importante perte depuis la débâcle de 2008, ses hauts dirigeants se sont partagé 10,6 millions de dollars en boni sous prétexte qu’ils avaient surperformé en regard de la moyenne du marché. Une étude dévoilée aujourd’hui par le Centre sur la productivité et la prospérité – Fondation Walter J. Somers de HEC Montréal vient toutefois jeter un pavé dans la mare de la Caisse : s’ils avaient été évalués sur la base d’un processus d’analyse plus rigoureux, les conclusions n’auraient peut-être pas été les mêmes.

« Le constat qui se dégage de ce quatrième volet de la série Productivité du secteur public québécois est clair, explique Robert Gagné, directeur du CPP et coauteur de l’étude : la Caisse est suffisamment performante pour que les déposants soient en mesure d’assumer leurs obligations financières à court et à long terme, mais sa capacité à générer du rendement depuis la débâcle financière de 2008 est faible. En somme, tout indique que la Caisse n’assume pas efficacement le mandat que le gouvernement lui a confié ».