Montréal, le 27 août 2020 – Dans un contexte où la pandémie de la COVID-19 a porté les dépenses publiques à des niveaux records, les gouvernements seront assurément à la recherche de nouveaux revenus pour combler une partie de leurs déficits. La tentation d’exiger un effort accru de la part des contribuables les plus riches sera alors plus forte que jamais. Or, une analyse dévoilée aujourd’hui par le Centre sur la productivité et la prospérité – Fondation Walter J. Somers (CPP) révèle que l’État aurait intérêt à miser sur d’autres stratégies pour renflouer ses coffres. « Notre analyse démontre clairement que les contribuables les mieux nantis s’organisent généralement pour éviter les hausses d’impôts, déclare Robert Gagné, directeur du CPP et coauteur de l’étude. Non seulement parviennent-ils à réduire leurs revenus afin d’y échapper, mais leurs efforts se révèlent souvent suffisamment importants pour passer à une classe de revenu inférieure. »

Pour effectuer cette analyse, les chercheurs du CPP ont développé une méthodologie qui permet d’isoler l’effet des changements dans les taux d’imposition des autres facteurs (croissance économique, récession, etc.) susceptibles d’interférer aussi dans les recettes fiscales.

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