Un nombre grandissant d’établissements de santé et de services sociaux considèrent maintenant les activités de logistique hospitalière comme un vecteur d’économies potentielles. Cependant, les ramifications de la logistique hospitalière sont vastes et les établissements tendent à négliger l’une de ses dimensions : le transport inter-sites. Dans un contexte où les établissements sont maintenant constitués de plusieurs sites, il y a de nombreux échanges entre eux de différents matériels : médicaments, dossiers de patients, lingerie propre ou souillée, échantillons, etc. Les gestionnaires des établissements commencent à analyser les activités de transport dans leur organisation, cependant, ils ont encore une méconnaissance des coûts totaux de cette activité. À partir d’une série de cas, le rapport étudie les pratiques des différents établissements et il suggère une série de pratiques exemplaires : 1) Le développement d’un service centralisé de la gestion du transport. La centralisation peut entre autres aider à tracer le portrait financier. 2) La définition de processus de gestion du transport et de formulaires pour encadrer ce processus. 3) L’optimisation des routes de transport serait la dernière étape d’une démarche de rehaussement des pratiques de gestion en transport. Cette première étude trace le portrait de la situation actuelle dans le secteur québécois de la santé. D’autres enquêtes devront être menées afin de cerner les économies générées par ces différentes pratiques exemplaires.

Pour en savoir plus :  Beaulieu, Martin, Julie Paquette et Jacques Roy, Gestion du transport dans les établissements de santé et de services sociaux au Québec, Centre sur la productivité et la prospérité, HEC Montréal, juillet 2014.