Les entreprises canadiennes n’adopteraient pas autant de pratiques de gestion de haute performance que les entreprises américaines. Une législation plus sévère, une concurrence moins féroce, des dirigeants moins scolarisés et des travailleurs plus âgés pourraient expliquer ce retard, estime le Centre sur la productivité et la prospérité. La revue de littérature de Benoit Dostie et de Pierre-Olivier Lachance recense les études qui ont analysé l’impact de ces pratiques sur la productivité des travailleurs. Cet impact serait non négligeable lorsque les pratiques de gestion sont prises dans un ensemble, mais difficile à cerner lorsque les pratiques sont prises individuellement. Par conséquent, il n’est pas encore possible de tirer des recommandations claires sur les pratiques à adopter, estiment les chercheurs.

 

Dostie, B., Lachance, P.-O., Revue de littérature des études microéconométriques évaluant l’impact des pratiques de gestion de haute performance sur la productivité de l’entreprise, Centre sur la productivité et la prospérité, HEC Montréal, décembre 2010.