Depuis l’effondrement du pont de la Concorde en 2006, le Québec investit massivement pour restaurer son réseau de transport. Ces dépenses seront d’autant plus importantes qu’elles devront pallier le sous-investissement considérable survenu entre 1975 et 2000. Longtemps absent de l’agenda politique québécois, le réseau routier s’est détérioré et figure maintenant parmi l’un des plus vétustes des provinces canadiennes. « Ce manque d’intérêt pourrait nuire à la croissance de la productivité du Québec, soutient Robert Gagné, directeur du Centre sur la productivité et la prospérité de HEC Montréal. Un phénomène que nous étudions dans le cadre d’une vaste recherche que nous menons sur le sujet. »