Montréal, le 29 janvier 2014 – La prospérité du Québec a de quoi inquiéter : alors que le niveau de vie dans cette province progresse difficilement depuis 1981, les dépenses publiques ne cessent d’augmenter. Ainsi, même si le Québec n’a plus les moyens de ses ambitions, il a non seulement maintenu son offre de services publics au cours des 30 dernières années mais il l’a bonifiée, révèle une récente étude réalisée par le Centre sur la productivité et la prospérité (CPP) de HEC Montréal. « Le plus préoccupant, c’est que l’État québécois a dû considérablement resserrer son étau fiscal pour demeurer providentiel, déclare Robert Gagné, directeur du CPP. Toutefois, on ne peut augmenter indéfiniment l’impôt des particuliers et des entreprises sans mettre l’économie en péril. Voilà pourquoi il nous apparaît primordial de sonner l’alarme afin d’inciter le gouvernement du Québec à remettre en question ses façons de faire. »