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La politique canadienne en matière d’IDE (investissements directs étrangers) n’est pas caractérisée par la même ouverture que celle qui encadre les exportations et les importations. Pourtant, les IDE entrants peuvent contribuer à améliorer la productivité et ainsi avoir un impact positif sur le niveau de vie. Cette contribution est possible grâce aux retombées qu’ont les multinationales sur les entreprises locales. Notamment, l’arrivée d’IDE pourrait favoriser la concurrence sur les marchés locaux tout en améliorant l’accès à de nouveaux marchés pour les entreprises locales.

Pour que ces retombées soient possibles, encore faut-il que l’entrée d’IDE ne fasse pas l’objet de restrictions importantes. L’analyse de l’indice de restrictions à l’entrée d’IDE dans le secteur des services a montré que le Canada figurait parmi les pays les plus restrictifs de l’OCDÉ. Dans cette perspective, on peut se demander si le Canada renonce à certains bénéfices potentiels liés au commerce international. Plus précisément, serait-il envisageable d’accélérer la croissance de la productivité au pays en faisant preuve d’une plus grande ouverture envers les IDE ?

 

Version abrégée :
Audet, K. et Gagné, R., Ouverture aux investissements directs étrangers et productivité au Canada, Centre sur la productivité et la prospérité, HEC Montréal, octobre 2010.

Version détaillée :
Audet, K. et Gagné, R., Ouverture aux investissements directs étrangers et productivité au Canada, Centre sur la productivité et la prospérité, HEC Montréal, novembre 2010.